Oliver le Loveur (Terminé)

J’avais réussis à échapper à l’attention plus que pesante de mon nouveau tuteur, James qui me surveillait comme l’eau sur le feu... Je m’étais isolé sur le balcon et j’en ai profiter pour faire discrètement le mur, m’évader quelque instant des quatre pièces de mon nouveau chez moi.

A par quelque troc ou autres jeux illicites dans les petites rue sombre, Pandor n’est pas très vivante comme ville… Je me dirigeais donc, à contre cœur vers le café gourmet, un peu trop kitch à mon goût. Après tout, ça ne me ferais pas de mal... Boire un jus de pomme, manger un biscuit sec, lire un bouquin au coin de la cheminer le cul posé sur un fauteuil en osier… J’aime, c’est tout a fait mon style.

Je n’étais pas directement entrée dans le salon de thé, je me sentais lourdement fixé. Je revins discrètement sur mes pas faisant semblant d’avoir laisser tomber quelque chose, quand bizarrement un jeune homme la cigarette au bec dévia son regard de sur moi… Je m’approchais.

On s’connais ?

Le garçon baissa les yeux, faisant mine de m’examiner.

Non, je m’en souviendrais. Il souris charmeur

Je ne saurais lui donner d’age, son visage angélique ne lui donnait pas plus de 17 ans mais son charisme trahissait c’est trait enfantin révélant un homme mur, athlétique, extravagant, doux, dragueur et légèrement bisexuel.

Une clope ? Dit-il en me montrant le paquet.

Je souris, obligé d’accepter cette gentille attention.

C’est con, j’ai oublier mon porte monnaie… Ais-je prétexté innocente.

Il ris. Puis eu une illumination soudaine, je dirait presque divine.

Tiens ! Si tu prenais un verre avec moi ?

Je soufflais la fumé, puis j’acquiesçais son invitation d’un clin d’œil.

Nous avions pris place, au comptoir, sur des chaises hautes plutôt classe. Le jeune homme ne se lassai pas de me fixer.

C’est endroit est carrément pourrit. Dis-je moqueuse, buvant mon thé glacé.

Je bosse ici. Il ris

Oh, ca doit être l'horreur... Avec tous ces bourges...

Les bourges de ton genre ? Dit-il malicieu

Qu'est ce qu'y te fais dire ca ? J'étais surprise...

Ton Physique , tes attitudes... Tu sais j'en vois tous les jours. Les gens aisés, je les reconnais. Il souris

Je n'suis pas comme les autres ! Ais-je rétroqué froidemment

Oliver resta silencieux comme s’il sentait se malaise qui c’était soudainement installé.

Et sinon ? Tu t’appelles… ? Je changeais de conversation, un peu déstabilisé

Oliver et toi ?

C’est yeux vert étaient intriguant, la lumière tamisé les faisaient ressortir du néant, comme une explosion d’émeraude. Ca présence me semblait tellement familière qu’elle me déstabilisait presque.

Élise…

Menteuse, peut importe, je m’étais déjà faite avoir par un très beau garçon qui voulaient finalement ma mort. Je ne me laisserais plus avoir. Pas de pitié, pas de cœur, plus de confiance. De plus se bel Oliver m'avait l'air très observateur.

La sonnerie de mon portable retentit… James.

Je dois partir, désolé. Je me levais.

Oliver me retint par le bras

Attend. On va se revoir ?

Je fixais son regard qui me transperçait.

Pourquoi pas…

Le lendemain très tôt Oliver s'était réveillé dans une chambre du château, la nuit avait été courte et mouvementée. Le Sage persuadé qu'une épée de Damoclès planait dangereusement au dessus des Mages avait même averti les Sorcières de la présence d'une factice... C'est donc à la fraiche qu'Oliver se dirigeait vers son petit travail bien tranquille. Une journée sans intérêt débuta, les cafés, les glaces, les croissants de la pâtisserie, une petite pause pour manger, la banalité assurée. Enfin le soir arrivait et ses ivrognes avec, Oliver les aimaient bien, il les écoutait parler de leur problèmes, il riait avec eux lorsque l'un d'eux racontait un blague. Oliver était aimé dans ce café, les habitués l'appelaient par de petits noms "petiots" et bien d'autres. Mais la routine était l'ennemie jurée d'Oliver, et sa suractivité le poussait à changer d'air, peut être même quitter Pandor qui sait? Il en avait marre de ses conflits entre Mages et Sorcières, tout cela pour une boîte qui ne ferai peut être aucun désastre...

Il se surprit soudain à fumer une cigarette, il regarda sa montre, machinalement il était sortit, avait enfilé son manteau et s'était roulé une bonne cigarette, sans vraiment en prendre conscience... Il prit peur, lui qui aimait la vie autrefois se trouvait bien las et épuisé maintenant, il manquait de sa pêche habituelle, de ses blagues foireuses et de sa nonchalance séduisante.

-On s’connait ?

*Tiens, une jeune femme* se dit-il.

Il l'examina de plus prêt, puis prit conscience de la question, non il ne la connaissait pas, et pourtant il sentit une sorte de fureur chez elle qu'il lui semblait déjà connaitre. Elle était belle, jeune et belle. Il lui aurait donné 18 ans facilement, peut être même plus, elle paraissait grande avec son air farouche et ses grands sourcils noirs, son allure désinvolte et le magnifique bleu de ses yeux. Il répondit à sa question, avec un ton assez moqueur, mais toujours avec délicatesse. Il lui proposa une cigarette, puis un verre finalement. Elle n'aimait pas cet endroit, compréhensible, vu l'odeur des bourrés et la crasse sur le comptoir, mais le café était bon et la chaleur agréable. Il trouva chez cette fauve des manières très bourgeoise, comme une maladie qu'elle ne voulait surtout pas montrer. Il lui fit un commentaire là dessus qui la vexa, dommage, un manque d'humour. Peut importait, elle était mignonne et elle lui plaisait. Il se sentait enfin vivre, enfin, vivre en dehors de la confrérie...

*Cela fait longtemps que je ne suis pas sorti avec une fille* pensa-t-il.

Il voulut lui faire cette blague, mais un portable sonna, le visage de la belle se durcit soudain, et il reconnut les traits de l'ennui, les traits qu'on ses prisonniers, enfermés, celés à leurs sort de taulard... Elle se précipita, il parvint à lui soutirer une dernière parole, un "peut être" qui sonnait plus comme un "avec grand plaisir".

Il lui saisit la main, la regarda longtemps, se baigna dans le lac qu'étaient ses yeux, se reposa sur le bord de ses paupière et la laissa filer. Elle venait de traverser la forêt immense et profonde de son regard, elle s'était même endormie au creux de ses pupilles.

*Wahou...*

Étrange sensation, un pincement, la voir partir... C'est comme si cela faisait dix fois qu'il la voyait s'éloigner... Il la suivit un moment, puis décida de la suivre. Il prit ses clés d'appart, et remonta les rues où elle tournait sans cesse. Elle monta trois escalier et s'arrêta côté rue. Oliver entendit des éclats de voix, puis une lumière s'alluma dans la chambre.
Oliver laissa un instant, se munit d'une petite pierre et la jetta sur la fenêtre, il voulait la revoir, ne serai-ce qu'une petite fois encore... Il ne l'aimait pas, mais elle l'intriguait, une force, un lien s'était tissé par leur simple regard...

Suite=> Quartier des Embrumes/ H.L.M/ Appartement de James Franchy